Saviez-vous que One Piece, le manga le plus populaire de tous les temps, est en partie inspiré d’une légende réunionnaise ?
One Piece raconte l’histoire d’un jeune pirate, Monkey D Luffy, qui parcourt les océans à la recherche d’un trésor légendaire : le « One Pièce ». Ce trésor appartenait au Roi des Pirates, Gol D Roger, exécuté par les autorités alors que Luffy n’était encore qu’un enfant.
Juste avant sa mort, le Roi des Pirates s’adresse à la foule réunie devant lui :
« Vous en avez après mon trésor ! Je vous le laisse si vous le voulez … Trouvez-le ! Je l’ai laissé quelque part dans ce monde ! » Des propos et une fin funeste qui rappellent la légende du véritable pirate La Buse.
Pour son manga vendu à plus de 320 millions d’exemplaires à travers le monde, Eiichiro Oda, l’auteur de One Piece, s’est donc inspiré de l’histoire d’Olivier Levasseur, dit « La Buse », un pirate qui a écumé l’Océan Indien au 18ème siècle.
La Buse est notamment célèbre pour avoir réalisé la plus grosse prise de l’histoire de la piraterie en 1721 : au large de Saint-Denis, à l’Île de La Réunion, il s’empare du navire « La Vierge du Cap ». Ce vaisseau transportait alors le vice-roi des Indes orientales portugaises, et toutes ses richesses : Rivières de diamants, lingots d’or, bijoux, perles, objets sacrés … Un trésor dont la valeur est aujourd’hui estimée à 5 milliards d’euros.
Mais il ne profitera pas longtemps de cette prise, puisque 8 ans plus tard, il est finalement capturé à Madagascar où il s’est installé. Le pirate est ramené à l’île Bourbon pour y être jugé. Il est alors condamné à être pendu à Saint-Paul le 7 juillet 1730.
La légende raconte que sur l’échafaud, juste avant sa mise à mort, La Buse aurait lancé un cryptogramme dans la foule, en s’écriant : « Mon trésor à qui saura le prendre ! » Aujourd’hui encore, des chasseurs de trésors cherchent toujours le butin qu'Olivier Levasseur aurait caché, quelque part sur l’île. Certains disent être parvenus à déchiffrer le cryptogramme, mais à ce jour aucun trésor n’a encore été découvert. Si tant est qu’il ait un jour réellement existé …