Quel est le point commun entre l’aviation, le tennis et la 1ère Guerre Mondiale ? Roland Garros !

Né le 6 octobre 1888, à Saint-Denis à La Réunion, Roland Garros était fan de sport dès son enfance. Cyclisme, football, rugby… Il était aussi pianiste. C’est en 1909 qu’il décide de devenir aviateur. Il achète une Demoiselle Santos-Dumont, la moins chère des machines volantes. Il apprend à voler tout seul, et est surnommé “cloud kisser”, “l’embrasseur de nuages”. Il enchaîne les prix et les records, mais c’est la première traversée aérienne de la méditerranée, en 7 heures et 53 minutes, qui lui vaut sa renommée internationale.

Un héros de guerre

Alors qu’il était au front lors de la Première Guerre Mondiale, il est rappelé pour ses talents d’ingénieur. En 1915, il met au point le premier chasseur armé d’une mitrailleuse tirant au travers de l’hélice. Retourné au front, il est fait prisonnier. Torturé, il s’évade après 3 ans de captivité. Mais Roland Garros ne veut pas arrêter les combats. La veille de ses 30 ans, cinq semaines avant l’Armistice, son avion explose en plein vol non loin de Vouzier, où il est enterré.

De nombreux lieux portent son nom en hommage : aérodromes, monuments, collèges… Amateur de tennis, le stade de la porte d’Auteuil à Paris porte son nom, tout comme les Internationaux de France tennis. A La Réunion, son nom est associé à l’aéroport, à un lycée au Tampon, mais aussi à un aérodrome et une rue dans le centre de Saint-Denis. On peut admirer sa statue au Barachois, en face du restaurant éponyme.