Nouveau rapport du GIEC, un “terrible avertissement”

Postée le 02/03/2022

Publié le 28 février 2022, le deuxième volet du sixième rapport d’évaluation du Giec se penche sur les effets actuels du réchauffement climatique et met l'accent sur les vulnérabilités et les capacités d’adaptation face à la situation qui se profile. 

Alors que le premier volet, en date d'août 2021, nous indiquait que le changement climatique était plus rapide que prévu, le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) lance une nouvelle fois un "terrible avertissement".  3,3 à 3,6 milliards de personnes sur Terre sont déjà concernées par le changement climatique.

D'ici 2050, environ un milliard de personnes pourraient vivre dans des zones côtières menacées par la montée des eaux. Populations, écosystèmes et la nature dans son ensemble sont menacés par ces conséquences plus graves, plus nombreuses et plus rapides que ce qui était initialement attendu.

Le nouveau volet du rapport aborde d'ailleurs davantage l’interconnexion entre la nature, le climat et les populations. Une interconnexion qui passe notamment par la préservation du milieu naturel (à travers la restauration des forêts et des écosystèmes naturels, l'arrêt de l’urbanisation dans les zones côtières, la végétalisation des villes...).

Des progrès encore trop insuffisants

Si le GIEC note toutefois des progrès en termes d’adaptation, dans toutes les régions et tous les secteurs - avec notamment l'intégration par de nombreux pays de politiques d'adaptation et de planification - cet effort n'est pas suffisant. 

Le rapport du GIEC émet par ailleurs un ensemble de solutions pour agir avant que les conséquences du changement climatique ne deviennent irréversibles. Via un "développement climatique résilient", le GIEC évoque la protection et la restauration des écosystèmes. "Les risques climatiques pour les personnes peuvent être réduits en renforçant la nature", note-t-il. Cela passe par exemple par la restauration du cours naturel des rivières, la diversification des cultures ou encore la végétalisation des villes. Des initiatives d’adaptation, qui doivent tendre vers une véritable modification de la manière dont nous vivons nos vies.