Les océans fascinent depuis la nuit des temps. Porteur d’espoir et de rêves, ces étendues d’eau à perte de vue ont fait fleurir bien des vocations. C’est le cas de Margot, doctorante en biologie marine, qui témoigne sur son expérience dans l’étude du patch d’accumulation de plastique, aussi connu sous le nom de continent de plastique, au sein de l’océan Indien.

Il est connu maintenant depuis plusieurs années qu’un immense regroupement de matière plastique s’est formé dans l’océan Pacifique Nord. Il est moins connu pourtant que chaque océan du monde possède son patch d’accumulation. Celui de la zone océan Indien est clairement sous-étudié, c’est pourquoi Margot à décider d’aller directement sur le terrain afin d’étayer les théories existantes de données réelles. 

L’océan Indien possède son propre patch d’accumulation

Ses aventures à bord des différents bateaux scientifiques lui ont permis de dévoiler une sombre vérité, jusque-là ignorée : l’océan Indien possède son propre patch d’accumulation. Celui-ci serait même connecté, via l’archipel de l’Indonésie, au patch présent dans l’océan Pacifique. Les différentes opérations de quantification et d’identification des déchets ont permis d’observer des résultats aussi variés qu’alarmants:  la concentration de plastique varie du simple au centuple, dépassant même par endroit les relevés effectués dans le patch de l’océan Pacifique Nord et atteignent les deux millions d’items au kilomètre carré.

Dans cette quête pour comprendre et préserver nos océans, Margot et son équipe ont fourni des données cruciales permettant de prendre la mesure de la pollution plastique dans l’océan Indien. Leur travail met en lumière l’ampleur du problème et souligne l’urgence d’agir pour inverser cette tendance néfaste.

L’océan Indien, avec son patch d’accumulation de plastique, représente un rappel poignant de l’impact dévastateur de nos activités sur les écosystèmes marins. Les découvertes de Margot mettent en évidence la nécessité de repenser notre relation avec le plastique et de promouvoir des pratiques durables à l'échelle mondiale. En adoptant des mesures telles que la réduction du plastique à usage unique, le recyclage accru et l’éducation environnementale, nous pouvons espérer restaurer l’équilibre fragile de nos océans et garantir un avenir plus sain pour les générations futures.