L’hypnose de rue laisse sceptique ou intrigué. Pour démystifier la science de l’hypnose, Thomas Arcens, hypnotiseur, propose aux Réunionnais de se faire hypnotiser en pleine rue. L’imaginaire pourrait faire vivre des choses “ vraiment sympas et impressionnantes".
"Bonjour Mesdames, est-ce que ça vous dirait de tester votre réceptivité à l’hypnose”, lance Thomas Arcens, hypnothérapeute et hypnotiseur de rue. Les deux dames refusent poliment. “Ah, ça fait peur hein … ” rigole Thomas.
Si l’hypnose laisse beaucoup de personnes sceptiques, c’est parce qu’elle suit la définition suivante : l’hypnose serait comme un état de conscience modifié.
"Ce que l'on voit à la télé semble tellement spectaculaire que ça semble faux. En même temps, on a vraiment l'impression que l'hypnotiseur prend vraiment le contôle des gens. En réalité, ce n'est pas le cas !" martèle le praticien.
Une science aux allures mystérieuses, l’hypnose fonctionne avec le "lâcher prise", l'absence de contrôle du mental. Être réceptif à l'hypnose ne serait pas donné à tout le monde.
Après 18 ans de journalisme, Thomas Arcens veut rester proche des gens. Il souhaite par l’hypnose de rue démystifier l’image négative véhiculée par le cinéma. Pour démocratiserla pratique, il propose aux Réunionnais de se faire hypnotiser en pleine rue.
Dater l'hypnose relève presque de l'impossible. Le 15éme siècle ? Le 18éme siècle avec Mesmer ? Chez les Egyptiens ? L’hypnose effraie certains et pourtant n’aurait-elle pas toujours été présente dans nos sociétés ?
L’hypnose s'est popularisée avec l’apparition des séries télévisées. Les shows mettent en avant des hypnotiseurs. L’hypnose peut avoir un aspect drôle. La discpline fait briller les yeux ou encore conforte l'avis des sceptiques.