Le parkour pour tous

Postée le 28/06/2022

Née à la fin des années 90 à Evry (91) et popularisée par les films Banlieue 13 et les Yamakasis, cette discipline encore peu connue, ne cesse d’attirer des curieux.

Il est 16h au parc parkour et street workout de Saint-Pierre. Thomas Angélo Fortes sort de sa voiture et commence à aménager le lieu. À 33 ans, ce prof de parkour coache depuis bientôt 7 ans des jeunes voulant tenter l’expérience de ce sport.

Avant d’être coach, Angelo était professeur d’EPS. Mais finalement, c’est vers le parkour qu’il s’est tourné. Il a découvert le freerun à l’université, il a commencé à s’entraîner, puis ne s’est jamais arrêté.  “J’ai trouvé dans le parkour le bon mix entre les jambes et le haut du corps, les sensations, mais aussi le collectif. Jamais personne ne commence le parkour tout seul.

Pour lui, transmettre sa passion est primordial. “Le parkour c'est vraiment une passion, j'adore transmettre, je vais mettre ça pour que toute La Réunion et tous les gars qui passent avec moi s'entraînent en sécurité.

Un entraînement bien rodé

Sur le site de street workout de Saint-Pierre, Angelo commence à s'entraîner, il s’échauffe. Un premier saut de chat, puis un deuxième, un salto avant et le tout sans parade.  “Il faut savoir que le parkour est encore très jeune, donc y'a pas encore de glossaires. Les techniques de base sont : saut de chat, saut de bras, passe muraille, lâcher et équilibre sur une barrière.” 

Il est bientôt 17 heures, les premiers enfants arrivent doucement au point de rendez-vous. Angelo leurs passe des t-shirts imprimés de son club. Ce groupe de 6 enfants a entre 8 et 14 ans. Certains ont commencé il y a un an, d’autres il y a plus longtemps. Ils rigolent, discutent, se taquinent, puis commencent l'entraînement. Angelo a préparé un circuit avec des petites structures en bois, des tapis, des tremplins, des mouvements pour que ses élèves puissent travailler et évoluer pendant le cours. Il est toujours à l'affût, sérieux et proche, si un de ses élèves se fait mal. Petit à petit, ils enchaînent saltos avant, saltos arrières, sauts de chats, passe muraille. Puis vient la fin de l’entraînement, les jeunes ont bien progressé, rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle session parkour.