Les reliefs réunionnais peuvent poser problèmes lorsque l’on doit porter secours rapidement. Pour continuer à sauver des vies,  le CHU a investi dans un SAMU volant, l’HéliSMUR.

Si le téléphone sonne, ils doivent partir, faire tourner le rotor puis décoller en direction du CHU. Le pilote  et son assistant sont sur le qui -vive chaque jour, prêts à décoller en cas d'appel d'urgence.  Depuis 2018, le CHU a investi dans un hélicoptère à La Réunion. Alors que près de 15 000 Réunionnais vivent à plus de 30 minutes d’un site d’urgences, au vu des reliefs de l’île, avoir un samu rapide, efficace et volant est de mise. 

Si aujourd’hui le SAMU peut décoller de Gillot et être en moins de 9 minutes sur le toit du CHU, c’est une grande avancée pour le SAMU974 qui dépendait autrefois d’une société d’hélicoptères et du PGHM. 

Des interventions qui volent vite 

Il y a deux types d’interventions pour l’HéliSMUR : d'une part, le transport primaire, c’est-à-dire la prise en charge d’une personne en situation critique ; d'autre part,

le transport secondaire, comme un transfert inter-hospitalier. Dans certains cas, le transport secondaires n’est vraiment pas négligeable pour la vie d’un patient.

Le métier de pilote de SAMU, c’est humainement différent de celui d'un “simple pilote de ligne”, explique Patrick Dambreville, fraîchement arrivé aux commandes de hélicoptère de dernière génération (H135 T3H), pour qui être pilote pour l’HéliSMUR est  important et enrichissant. 

L’HéliSMUR ne fonctionne pas seulement grâce aux pilotes de l’appareil. Sa mission première étant de secourir, sauver et donner des soins, infirmiers et médecins embarquent toujours  à bord de l’hélicoptère jaune. Contrairement à celui du PGHM qui peut rester au sol longtemps en maintenance, l’HéliSMUR n’a que 30 jours de maintenance par an. 447 missions ont été déclenchées pour l’année 2021. 

Appartenant au groupe SAF, cet engin aux couleurs du SAMU à La Réunion n’est qu’un hélicoptère de plus dédié aux missions de secours à l’échelle nationale.