Quand des marmailles rencontrent la Bloco Malagasy, un groupe de 14 jeunes filles malgaches percussionnistes… Ça donne une belle illustration du langage universel qu’est la musique, à Kazkabar avec Danyèl Waro et sa bande.
C’est à l’initiative de l’ONG Eau de Coco et Bel’avenir qu’a été organisée une journée interculturelle musicale à Kazkabar. Bloco Malagasy, c’est un groupe de jeunes filles percussionnistes malgaches. Pour l’occasion, 14 d’entre elles sont venues participer au festival Opus Pocus. On les a rencontrées au Kazkabar, en compagnie du célèbre Danyèl Waro, les enfants de la maison à caractère social Les Filaos pris en charge par la Croix Rouge Réunion et l’EMA (l’école de musique actuelle de Saint Leu), le mot d’ordre était musique. Tout ce beau monde s'est réuni et a planté le fameux baobab de la paix sur le site du Kazkabar avant d’embrayer sur une journée au rythme des tambours, des kayamb et roulèr.
Du partage et du Maloya
Une rencontre musicale, une rencontre culturelle, les jeunes malgaches ne parlaient pas toutes le Français, ça a été l’occasion pour ces enfants de s’exprimer, de se rencontrer mais surtout de se dire “enchantés” par le biais de la musique, des percussions. Si les jeunes filles malgaches n’avaient jamais entendu de maloya réunionnais, elle repartiront sur la Grande Île avec de beaux souvenirs de mélodies endiablées. Une fois de plu,s les arts, les traditions ont su réunir deux communautés voisines et les faire danser, rire et chanter.
Un moment d'échange et de partage où la barrière de la langue n'existe pas grâce à la musique !