Une journée avec Miss Mermaid 2021

Postée le 26/05/2023

Vanessa, Miss Mermaid 2021, nous ouvre les portes de son monde magique et féérique : les sirènes
 

Vanessa a découvert le mermaiding (pratique consistant à revêtir un costume de sirène muni d'une queue de poisson et nager avec) en 2017. Grande passionnée de natation, de l'océan, d’exploration et de l’univers magique du mythe des sirènes, elle découvre sur les réseaux sociaux le compte de Claire la sirène, première sirène professionnelle française. “Je ne savais pas qu’il était possible d’allier les deux. Elle m’a fait découvrir à travers ses vidéos, une discipline, qui maintenant est devenue une passion.

Avec la folle envie d’essayer cette nouvelle pratique sportive, elle achète sa première queue de sirène. “Je me suis sentie tout de suite à l’aise avec la nageoire. J’ai eu envie de continuer et de développer ça. Au début, ce n'était pas facile, surtout le regard des autres. Ce n’est pas développé sur l’île. Je pratiquais, mais cachée. Chez des amis, dans des bassins, ou en voyages. Une fois que je me suis sentie bien, j’ai pris confiance en moi, le temps est passé et je me dis : “pourquoi tenir compte du regard des autres finalement, on n’a qu’une vie et c’est maintenant que je veux vivre mes rêves. Je n’avais pas envie d’avoir de regrets.

 

De l’île de La Réunion à Miss Mermaid France

Miss Mermaid, c’est peu le Miss France des sirènes.

Le mermaiding reste peu développé sur l’île de La Réunion, Vanessa se sentait seule dans sa passion. C’est en rejoignant différents groupes sur facebook qu’elle voit une publication pour le concours Miss Mermaid. Elle passe la sélection et s’envole pour la Bretagne. “Je voulais voir ce que je valais, rencontrer des personnes passionnées comme moi, prendre des conseils, rencontrer des professionnels. C’était une expérience formidable. J’ai de supers souvenirs.

Elle devient Miss Mermaid 2021, représentant son île.

 

Ses costumes, ses créations

 

L’île étant éloignée de tout, Vanessa s’est lancée dans la création de ses propres costumes.

Mes costumes, surtout mes tops, c’est de la création personnelle. Ils sont faits en silicone, j’y passe beaucoup de temps. J’essaye d’apporter de la féérie, de la magie dans mes costumes. J’ai plaisir à développer ce côté créatif. Le mermaiding, c’est vraiment une discipline complète.

Le matériel utilisé pour le mermaiding reste onéreux. Pour une monopalme d’entrainement professionnelle, il faut compter 200€. Pour une monopalme en silicone avec des détails bien précis, il faut compter entre 300€ et 400€. Il y a 1 an, Vanessa s’est lancé le défi de créer sa propre queue de sirène.

C’est ma toute première création en silicone. J’ai créé les écailles une par une et je les ai peintes avec de la peinture nacrée. Je l’ai fabriquée à partir d’une combinaison en néoprène que j’ai fait faire à mes mesures. Ça fait 1 an que je suis sur cette création. j’en suis très fière, j’ai hâte de la porter. Elle sera assemblée avec ma monopalme en silicone qui pèse 7 kilos. La queue finale sera d’environ 15 kilos pour nager dans l’eau.

Faire du mermaiding, ce n’est pas que porter un costume. Il faut savoir gérer sa respiration, faire de l’apnée, se concentrer, nager avec une queue qui pèse son poids, ouvrir les yeux sous l’eau, savoir prendre des poses, faire des figures, interagir avec les personnes qui viennent voir la sirène. 

J’ai trouvé tout ce qui me rend heureuse dans cette discipline. Ça allie le côté sportif, le côté esthétique, le côté créatif et surtout je peux partager avec d’autres personnes et apporter du rêve, et ça, c’est merveilleux.