Danser sur des rollers, une pratique qui rappelle les années disco, mais qui est pourtant plus que jamais dans l’air du temps. Amandine Etelage raconte sa passion, devenue partie intégrante de son métier.
De la glisse et du rythme sur des ambiances funk, hip-hop ou disco, le roller dance a traversé les époques. La discipline s’est beaucoup diversifiée mais aussi professionnalisée. “Pour moi le roller dance, c’est vraiment un mix entre la danse et le roller”, explique Amandine Etelage. Et d’ajouter : “C’est beaucoup de technique, de la chorégraphie, mais c’est aussi le lâcher prise.”
La danseuse qui s’illustre dans la danse verticale et la danse contemporaine, s’est lancée il y a quelques années dans le roller dance. Elle a notamment évolué au sein de la compagnie Miss’ile qui promeut le roller au féminin. C’est d’ailleurs sa rencontre avec la chorégraphe de la compagnie, Cécile Klaus, qui a un peu été l’élément déclencheur. “Avec la danse, les sports de glisse, c’était interdit, raconte-t-elle, alors quand Cécile m’a proposé de danser sur des roller… alléluia ! enfin quelqu’un de la danse qui fait des sports de glisse !”
Originaire du sud de La Réunion, Amandine Etelage revient chaque année sur l’île. C’est alors tout naturellement qu’elle a proposé à la communauté roller skate de se retrouver pour des cours de roller dance. “Je voyais beaucoup de gens faire du skate, de la trottinette, mais peu de rollers. J’ai été agréablement surprise de voir que la communauté roller quad à La Réunion était déjà aussi structurée et avec un bon niveau”, se réjouit-elle.
D’où vient le roller dance ?
La discipline trouve ses origines aux Etats-Unis, elle connaît un véritable essor dans les années 60, au sein des communautés afro-américaines. A l'époque de la ségrégation, danser sur des rollers est alors synonyme de lutte contre le racisme et de combat pour les droits civiques.